Tombe des géants et village nuraghique
Le tourisme de luxe ne nous épargne pas !
Près d’Olbia, la Costa Smeralda nous attire, notamment par ses richesses naturelles et archéologiques, pas par les sites touristiques de luxe implantés par l’Agha Khan et consorts. Mais les prix des campings suivent la dérive financière qui valorise avec excès le moindre service ; tant pis, on fera avec ! Mais on profitera une fois de plus des jolies plages et de la belle nature !
Une cathédrale romane, puis gothique, puis baroque
La cathédrale Santa Maria di Assunta est un bon exemple de l’évolution architecturale de la Sardaigne au fur et à mesure des invasions, des guerres et des influences de toutes sortes que subit cette île en plein milieu de la Méditerranée ; nous apprécions la sobriété extérieure, les coupoles couvertes de majoliques et la richesse baroque à l’intérieur.
Sans nous attarder, nous partons pour Olbia .
Une « reine » de Sardaigne
A Oristano, une tranquille bourgade de 30000 habitants, nous sommes accueillis par la statue en marbre d’Eleonora d’Arborea, qui gouverna la ville et sa région au 15ème siècle, et qui, surtout, définit pour l’ensemble de la Sardaigne un code civil très en avancé pour l’époque (on y parle même de droit des femmes !). Cette ville contient donc beaucoup de vestiges d’un riche passé, que nous découvrons dans une balade très attrayante, le long de belles façades et à l’ombre de superbes tours;
Villasimius : le port et le Capo Carbonara
Dernière balade dans le port de Villasimius, avant notre départ pour Oristano, demain matin, qui annonce aussi le retour et la fin de ce séjour ; la pureté de l’eau, sur laquelle glissent quelques jolis bâteaux, l’éclairage particulier du soleil couchant sur la Fortezza Vecchia et le Capo Carbonara ne nous donnent pas envie de partir ; mais d’autres découvertes nous attendent ; allons y !
Des sites rêvés pour les peintres (suite)
Des sites rêvés pour les peintres
Nous campons au bord d’une des multiples plages qui rythment une côte où se mélangent de façon très artistique sable, rochers, et montagnes, pas loin des ruines d’une forteresse et d’un joli port de pêche. On remarque ainsi, dans un ensemble de rochers, une scène où une oie va se faire dévorer par un monstre marin, tout cela réalisé par cette grande artiste qu’est la nature.
Plus concrètement, nous allons profiter au mieux de cette plage, même si parfois des gros « boudins » au string avantageux nous gâchent le paysage. Je n’ai pas pris de photo !
De Cagliari à Villasimius
De colline en colline et de plage en plage, nous allons à Villasimius, sur le cap extrême de la Sardaigne au sud. La plupart des plages ne sont accessibles que grâce à des sentiers qui les protègent des voitures ; elles sont donc très peu fréquentées ; la végétation, très fleurie, est superbe ; dans cette nature relativement vierge, on a du mal à imaginer qu’une énorme ville de plus de 200 000 habitants se développe à quelques kilomètres.
Cagliari, fin de visite
En descendant vers la mer à la fin de notre découverte de Cagliari, beaucoup trop rapide, nous passons devant plusieurs églises aux façades mélangeant différents styles suite à de multiples rénovations ; mais c’est très beau, notamment l’église Sainte Anne et , tout près, l’église Saint Efis, le patron de Cagliari ; l’une est fermée pour rénovation, l’autre est interdite aux visites ; Tchao, Cagliari !